La Forêt tunisienne un patrimoine écologique à mieux préserver – Par Najah Dali

Les forêts constituent de nos jours une priorité environnementale mais économique à l’échelle nationale et internationale.En effet, selon Najah Dali en plus de son rôle sur le plan économique, elle représente un puits d’absorption du carbone, élément essentiel dans le cadre de l’atténuation des gaz à effets de serre, mais aussi un gisement important pour lutter contre la désertisation, dégradation des terres pour l’enrichissement de la biodiversité.

Mais cette Forêts a connu depuis au courant de ce dernier siècle plusieurs péripéties. Elle a passé de l’époque romaine de 3 millions d’hectares à 1.25 million en 1881, à 400 000 en 1956. Mais malgré l’effort consentis de puis l’indépendance pour renforcer cette forêt beaucoup reste à faire surtout avec les problèmes de surpâturage, de sécheresse et les changements climatiques que connait la Tunisie. Actuellement on estime la superficie entre 1.2 et 1.4 millions d’hectares.

Pour ne citer qu’un des multiples intérêts de l’importance de préserver ce patrimoine prenant le secteur forestier et le tourisme.En effet, selon Najah Dali, la forêt tunisienne présente

– une diversité de paysages pittoresques et panoramiques: forêts de montage, zone humide etc

– Un réseau de parcs nationaux et de réserves naturelles aménagés.

– Un savoir faire local varié: Artisanat de bois et du liège, distillation des plantes aromatiques et médicinales etc.,

– Des sites de richesses culturelles, archéologiques et

– Il faut noter que La fonction sociale de la forêt tunisienne est primordiale

– – Occupation et utilisation très anciennes de la forêt par l’homme.

– Droits d’usage du code forestier: ramassage du bois mort, récolte des semences et des fruits des espèces forestières, pacage des animaux,

– la mise en culture de certaines clairières.62 000 emplois sur la base de 112 jours/an,

– Contribution à l’emploi de l’emploi à l’échelle locale, régionale et nationale

– Mais à coté de ces fonctions nobles qu’elle qu’occupe la forêt tunisienne, elle subit actuellement plusieurs facteurs de pression et surtout à cause du surpâturage, défrichement, , des incendies, de la dégradation des écosystèmes forestiers qui se traduit par:Déforestation de plus de 1 km de rayon autour des Douars.

Pour relever ces défis, Najeh Dali nous présente ci-après des éléments de réflexion pour une stratégie durable de ce secteur.

a) disposer d’un plan directeur régionalisé de développement des ressources forestières prenant en considération aussi bien la recherche, la formation, l’information et la vulgarisation forestière

b) de soutenir une politique de mise en défens adaptée des terres forestières et des parcours dégradés, publics ou privés

c) de régénérer les terres dégradées déboisées sous l’effet de la pression démographique en y introduisant les essences forestières aptes

d) d’impliquer la population locale directement bénéficiaire des produits de la forêt dans la surveillance, et de développer les activités de transformation ou de tourisme susceptibles d’accroître son revenu;

e) de reconnaître la fonction écologique et de régulation climatique des forêts et de promouvoir une politique volontariste de protection, de réhabilitation et d’extension du patrimoine forestier tunisien;

f) de mettre en œuvre un système d’alerte et d’intervention pour enrayer les incendies d’envergure.

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