La Tunisie vit à travers vous et meurt aussi à travers vous. »
Rendre hommage au bloggeur feu Alimi Karim, un ami virtuel, un humaniste au grand coeur, n’est aucunement faire l’apologie du suicide, ni un appel aux jeunes tunisiens à emprunter une voie dont l’issue conduirait à une impasse et qui n’est aucun cas la meilleure alternative pour sortir la Tunisie du fond du gouffre dans lequel elle a été poussée par traîtrise en ce jour funeste du 23 octobre 2011 par des mercenaires et apostats islamistes et leurs godillots opportunistes rassemblés dans des instances qui ont fait office de chambres funéraires des rêves de démocratie et de liberté. Ni condamnation, ni exaltation du suicide. Nul ne peut nier qu’il y aujourd’hui en Tunisie une recrudescence des suicides depuis l’acte désespéré de Bouzidi un jour du 17 décembre 2010. La courbe semble même s’amplifier depuis cette date qui a marqué l’enclenchement du souffle du vent de la dignité en Tunisie. Tous ces suicides sont le reflet du mal-être tunisien actuel c’est pourquoi il convient de chercher la corrélation entre l’augmentation du taux de suicide et de tentatives de suicide et l’état de délabrement économique, social du pays. La Tunisie connaît des sérieux problèmes de psychopathologie sociale où le suicide apparaît comme la seule alternative à la nouvelle vie qui se dessine pour les tunisiens oppressante, ennuyeuse et bigote, un purgatoire sur terre. On a tué l’espoir pour offrir un désespoir à la jeunesse tunisienne. Il y a forcément une relation de cause à effet. Je reste persuadé que les suicidés ont tous été acculés au suicide par le système destructeur et mortifère mis en place par cette Troïka de la l’abjection humaine. Les vrais meurtriers sont ce Belzébuth ou Asraël de Ghannouchi, terroriste jamais repenti qui se rêve en Compagnon du Prophète, la pire apostasie dans l’histoire de l’Islam, le Dr Mabuse de Ben Jaâfar et son alter ego le Dr Jeckill et Mr Hyde le psychopathe Marzouki. Auxquels, il faut ajouter le premier sinistre Jébali. Le préposé en chef des pompes funèbres tunisiennes. Dans un tel climat de sinistrose aiguë où la joie de vivre légendaire des tunisiens a laissé la place à la joie de mourir, y a-t-il une autre perspective pour les jeunes tunisiens que de mourir sur les radeaux de la Méduse pour rejoindre des rivages moins hostiles mais au péril de leur vie, ou faire le choix d’abréger leur souffrance ? Je leur dirai: Mourir pour mourir autant mourir les armes de la vie à la main pour en finir avec le comi tragique actuel. Battez-vous pour la Tunisie plutôt que de baisser les bras en mettant fin à vos jours. La Tunisie vit à travers ses enfants et se meurt aussi à travers eux.