Le conflit entre Kylian Mbappé et le Paris Saint-Germain prend une nouvelle tournure, alors que la Ligue de Football Professionnel (LFP) a ordonné au club de verser 55 millions d’euros de salaires et primes impayés au capitaine des Bleus.
Vendredi 25 octobre, la commission paritaire d’appel de la LFP a statué en faveur de Mbappé, après une tentative de médiation rejetée par le joueur en septembre, faute d’un amendement à son contrat initial. Malgré cette décision, le PSG refuse de s’y conformer, ajoutant une nouvelle couche de complexité à une bataille qui pourrait s’éterniser dans les tribunaux.
Face à ce refus de paiement, plusieurs recours légaux s’offrent aux deux parties. Le PSG pourrait demander une nouvelle révision auprès de la Fédération française de football (FFF), l’autorité de tutelle de la LFP. En cas de rejet, le club parisien pourrait saisir le tribunal administratif, avec la possibilité d’une conciliation via le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF). Mbappé, quant à lui, pourrait faire pression sur son ancien employeur en saisissant l’UEFA, qui pourrait sanctionner le PSG par une interdiction de recrutement, un risque majeur pour le club.
Les proches du joueur évoquent une stratégie plus complexe du PSG : selon eux, le président Nasser Al-Khelaifi verrait dans ce conflit une occasion de fragiliser l’image de l’attaquant français. Mbappé, récemment passé au Real Madrid, a également mentionné une possible intention de nuire de la part du PSG, après qu’il a été mêlé à une affaire de violences sexuelles en Suède. Cette tension publique pourrait jouer contre le joueur, qui doit aussi préserver sa réputation auprès de ses anciens supporteurs.
Avec de multiples recours en cours et des positions toujours figées, l’affaire semble partie pour durer, érodant les liens entre le joueur et le club, et projetant une ombre sur l’image publique des deux parties.
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