La 4ème édition des CinéRif Doc Days, organisée par l’association Art à Meknassy, s’est tenue du 2 au 5 janvier avec une programmation engagée et engageante.
Les deux premiers jours ont offert des performances remarquables. Le 2 janvier, « Silent Protest » de Mahassen Nasser Eddine a ouvert le festival avec un documentaire sur les luttes des femmes au Liban, suivi de « My Memory is Full of Ghosts » d’Anas Zwahri, un récit introspectif sur les traumatismes passés.
Le 3 janvier, Akram Moncer mettait en avant la préservation du savoir-faire artisanal tunisien dans « Les Gardiens de Margoum », tandis que Atef Dhokar mettait en avant la problématique du Kamour en Tunisie dans « Les Chemins bloqués », en référence au soulèvement social de Tataouine en 2017.
Chaque projection a été suivie de débats fructueux offrant un espace d’échange entre le public et les réalisateurs.
Parallèlement, des projections pour enfants et des expériences de réalité virtuelle ont rythmé les matinées du festival.
L’événement ne s’est pas limité au cinéma : des visites guidées de Meknassy ont été organisées pour les invités, mettant en avant le potentiel culturel et économique de la région, souvent marginalisée malgré sa richesse et son talent local.
Un festival à la fois artistique et militant, qui continue de faire du cinéma un espace de réflexion et de transformation sociale.