Ce ciel que je croyais pour nous

Pas du tout

Il est même ailleurs dans son marbre d’hirondelles déchues

Ce ciel abattu!ET je regardai l’instant d’un passage à tabas d’un dernier fou de rêve

Cette illusion en grêve.

Le monde peut bien n’appartenir qu’au sombre

Oh oui, bien des fois quand à l’ombre

Il me revient un jour de ces chansons fébriles:

Le monde aux imbéciles!

Derrière le rideau

Un chat ronronne un dernier morceau

ET…

Se vidant de flute

Il refait sa chute.

Ciel, quelle folie t’emporte?

A ma fenêtre tu souris

Et tu pleures aux portes.

J’avoue que cela ressemblerait bien à un aveu

De ne fumer de ciel qu’en cousant du bleu

Dans tout ordinaire.

Ce ciel que je croyais pour nous

Est désormais par terre

Tant il n’y pousse que des wagons de misère…

Du mot

De la pensée sectaire

Et de la ‘politique’ de scène.

Ciel, reprenez vos chaines

Un petit arbre est là

Il pousse, il pousse

Et tout un peuple en marche..

Pour bien moins de mousse

Et pour plus de vérité.

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