Casses-toi…pov’con !

Le petit Nico, le tout petit Nico est en train de faire dans ses frocs. Il laisse trahir des signes de peur viscérale de perdre son trône. Un trône trop grand pour lui, et certainement trop haut pour sa petite personne.Oui, depuis que le Larousse et autres encyclopédies ne sont plus édités que sur CD, le pauvre ne trouve plus d’assez volumineux bouquins pour le faire hisser à la hauteur de son bureau, de son pupitre, de ses micros et de son trône.

En guise d’escabeau pour 2012 il commence déjà à s’exercer sur Claude Guéant, comme il l’a fait en 2007 avec Brice Hortefeux, mais ne l’oublions pas, en ces temps là, il y avait le karcher qui a aidé un peu.

En 2007, il y avait également la pauvre Ségolène qui, malgré sa meilleur volonté, s’est trouvée esseulée, abandonnée et trahie par les siens. Que pouvait-elle contre le rouleau compresseur de Sarko et ses sbires? embrigadés pour casser du bougnoule au plus grand désespoir de Jean Marie Le Pen qui n’avait plus que son œil pour pleurer. La voie était donc toute tracée pour guider le nain de jardin jusqu’au salon feutré de l’Elysée.

Pour 2012, le père Jean Marie, veut se venger pour avoir été mis à la paille par cet arriviste qui lui chouraba tout son électorat. Il lui prépare l’artillerie lourde de sa Marine nationale. Des renforts armés et aguerris venus d’Amsterdam, de Roterdam, de Haarlem, d’Alkmaar et de Delft. Bref de toute la Hollande et de son François, oui, ce dernier vexé de ne pas avoir réussi à devenir la première dame de France, en 2007, garde une rancune indélébile contre cet usurpateur de La Marianne.

Aujourd’hui donc, notre Sark-astique se trouve au plus bas, une position qu’il affectionne pourtant beaucoup, puisqu’il ne l’a jamais quittée depuis son élection où il commença dès le départ à collectionner bourdes sur bourdes devant le désarroi de ses électeurs qui s’arrachaient les cheveux et s’interrogeaient « mais qu’est-ce que nous avons fait? ».

En effet, il n’est pas seulement au plus bas, mais il se trouve actuellement coincé entre deux mastodontes: une Marine à droite et un Hollande à sa gauche, tous deux prêts à lui prononcer la formule magique chère aux printemps arabes.

Tiens! Ces printemps arabes, tout comme les automnes, les êtes et les hivers de nos contrées, Sarko en a toujours fait son cheval de bataille, son souffre douleur, son bouc émissaire, et son cheval de Troie, selon son bon vouloir:

Quand ces arabes sont couverts et barbus, il les classe en terroristes.

Quand ils sont en jilbab et ghutrah il les classe en bienfaiteurs, les bienvenus car pleins aux as et amateurs de mirages, de rafales et d’exocet.

Quand ils sont d’honnêtes travailleurs, ou étudiants que lui même, quelques années auparavant, avait encouragés à venir chez lui pour son programme d’immigration choisie, il leur prépare les Airbus d’Air France pour un vol aller simple avec la circulaire Guéant comme feuille de route.

Quand ces arabes préfèrent rester chez eux, il leur envoie sa Michelle Alliot Marie la mère Noël avec plein de cadeaux pyrotechniques pour les fêtes de décembre.

Mais cette fois-ci, je suis sûr, les français sont trop intelligents pour se laisser enfariner une seconde fois par un piètre stratège, un narcissique, facilement influençable par l’étincellement des strass Les paillettes et les cotillons mais insensible à l’aura et au rayonnement de la France.

En mai 2012, je lui prédis une troisième place au premier tour des élections présidentielles française, une place synonyme de médaille de bronze…

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